Les chroniques d’une bretonne – Numéro 2 – 11 avril 2020

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Sûrement un des paysages de Bretagne les plus connus en photographie. La petite maison aux volets bleus, nichée au fond de la Ria d’Etel, révèle sa beauté auprès de l’île de Saint-Cado et laisse rêveur de nombreux promeneurs. Très souvent appelée « la petite maison de Saint-Cado », cette île a en réalité un nom bien à elle, l’île Nichtarguer.

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L’île Nichtarguer, grande d’environ 25 m de diamètre à marée haute, loge une jolie petite maison aux volets bleu ciel. C’est en 1894 qu’elle fut construite par un gros négociant d’Etel dans le but de devenir la maison du gardien des parcs ostréicoles qui la bordaient. Occupée par de nombreuses familles qui se succédèrent, cet îlot rocheux s’appelait autrefois l’île Sterguer pour devenir petit à petit Nichtarguer et ainsi prendre le nom de la maison : « En Istra ar Guer ».

Aujourd’hui inoccupée, la maison aux volets bleus continue de ravir son public aidé du magnifique paysage qui l’entoure. Sublimée du lever au coucher du soleil, cette petite maison fait partie du domaine maritime depuis de nombreuses années.

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La chaussée du diable

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La légende raconte que le saint Cado, moine gallois, établit sur l’île au VIème siècle n’avait pas d’autre choix que de nager pour passer du continent à l’île. Il décida donc de construire un pont reliant les deux côtes. Pour cela, il fit appel au diable qui était ravi de l’aider ! En échange d’un magnifique pont, le diable demanda en échange la première créature qui passerait le pont. Après une nuit d’effort par Satan et ses démons, saint Cado envoya un chat sur le pont pour ainsi le berner. Ce dernier, furieux, voulu détruire le pont, mais saint Cado s’y opposa et glissa sur un rocher en laissant son empreinte de pied.


Au sein de la chapelle de Saint-Cado datant du XIIème siècle, on dit aussi y trouver le lit de saint Cado. En vous penchant dessus, le bruit de la mer surgirait et guérirait les sourds.

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La Ria d’Etel regorge de jolis coins ! Découvrez vite les idées de balade dans la région.

8 Replies to “Les chroniques d’une bretonne – Numéro 2 – 11 avril 2020”

  1. Bonjour,
    J’y suis allée en janvier dernier. Il faisait très beau mais très froid!!! mais c’est un magnifique site.
    Bon dimanche de Pâques
    Jess

    1. Carnets_d_une_bretonne dit : Répondre

      Bonjour, oui c’est très joli comme lieu. Et le découvrir en hiver est aussi agréable. Bonne semaine à vous 😉

  2. Merci pour cet article 🙂
    Saint Cado, un endroit qui rappelle mon enfance puisque je passais beaucoup de mes week-ends à Belz !
    J’aime beaucoup retourner à cet endroit : vivement la fin du confinement !!!

    1. Carnets_d_une_bretonne dit : Répondre

      Avec plaisir ! 😉 Je vous souhaite un retour par ici le plus rapide possible. Bonne journée à vous

  3. Merci de ce focus sur notre belle Ria et pour cette légende que je ne connaissais pas

    1. Carnets_d_une_bretonne dit : Répondre

      De rien ! Et je suis ravie de vous faire découvrir cela ! 😉

  4. […] légende qui ressemble fort à la légende de Saint-Cado […]

  5. […] vous empruntez le pont en pierre (qui a sa légende), vous faites face à une jolie maison typiquement […]

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